La Faune

Il est évident que nous ne pourrons parler que de quelques animaux significatifs à Champagné, en occultant certainement plusieurs centaines d’autres tout aussi importants.

Les principes :
- Les espèces que nous citons, sont des espèces en danger et qui doivent faire l’objet de toute notre attention.
- Tous les animaux ont un rôle dans l’équilibre de l’écosystème ( interdépendance).
A Champagné comme ailleurs, la faune est d’une extrême diversité. Il n’est donc pas question d’en faire une étude exhaustive. Centrons notre observation sur les oiseaux et les insectes et voyons-en rapidement les différentes caractéristiques, concernant les oiseaux rares, les libellules et les papillons, chacun dans un fichier PDF ci-dessous.:

La richesse de leur diversité :
La présence de forêts, taillis, buissons, prés bocagers, coteaux, points d’eau ( rivière, mares, marécages ) font de Champagné un lieu privilégié pour un nombre important d’espèces. Celles-ci cohabitent et participent à l’équilibre biologique du milieu où ils vivent.
En effet, entre autres, du fait des traitements agricoles, utilisés après les années 1950 certaines espèces étaient disparues. Nous dénombrons cependant le retour, par exemple du LORIOT, du MILAN NOIR, du COURLIS CENDRE, du PIC NOIR, du GROS BEC.

La réalité de leur fragilité :
Les animaux que nous rencontrons à Champagné, qu’ils soient de petite ou de plus grande taille, ont leur présence en fonction de la nourriture, de la climatologie et du milieu où ils vivent.
Les différents animaux présents à Champagné sont, sauf exceptions, des variétés issus de migrations dans le temps. Les plus récentes étant le ragondin et le silure, n’ayant actuellement pas de prédateur animal.
Des espèces sont directement en danger, comme l’hirondelle des cheminées, le corbeau freux, la chauve souris pipistrelle, la chouette effraie, etc. .
Une espèce peut disparaître rapidement en lien avec un changement du biotope (constructions, défrichement, etc…), un nouveau traitement, tel que nous le voyons pour l’abeille. Des espèces sont définitivement disparues, comme l’outarde canepetière qui nichait dans la plaine, ou les saumons qui pullulaient dans le Clain. Sur les contrats de louée des ouvriers agricole au 19ème siècle, il était indiqué qu’il était interdit de donner plus de deux fois par semaine du saumon à table. Celui-ci péché en grande quantité, était mis en saumure et donné à manger aux ouvriers.
Les gibiers sont bien régulés par l’ACCA de Champagné qui, par une gestion raisonnable mieux maîtrisée, apporte un équilibre, certes artificiel, mais nécessaire au biotope du milieu.
L’importance de leur utilité :
Tous ces animaux ont un rôle sur l’équilibre biologique, la pollinisation, la fertilisation de nos milieux. Certaines espèces ont préféré des zones humide alors que d’autres privilégient les zones sèches, certaines la forêt, d’autres les plaines.
Si nous parlons de l’animal le plus présent, en grand nombre sur la commune, nous citerons le vers de terre dont l’utilité n’est plus à démontrer et qui représente entre 60 à 80% de la masse animale totale, incluant les humains.
Il est évident que certains cycles de nourritures sont plus complexes, tel le moustique se nourrissant du sang du renard ou d’un humain, lui-même consommé par notre gentille libellule, qui lors d’un vol malheureux sera happé par un merle, qui lors d’un jour de faiblesse terminera dans l’estomac du renard, mais sera ensuite transformé en engrais que notre ver de terre mélangera au labour au grand bonheur de l’agriculteur.
Il en va de même pour les insectes, qui par leur rôle polinisateur, sont les acteurs incontournables du cycle de la vie et particulièrement en milieu agricole.
Conclusion :
Le rôle de l’homme, souvent en bout d’une chaine alimentaire n’a pas encore pris la mesure de sa responsabilité quant à la sauvegarde de son milieu proche.
L’enseignement ne doit pas nous décourager et chacun peut y contribuer par des actions simples et quotidiennes.
Soyons optimistes car certaines espèces étaient disparues, mais elles reviennent embellir nos prairies et chemins.

Photos et textes Pierre ROSSIGNOL

Site à consulter, afin d’affiner vos recherches pour la maîtrise des espèces de libellules : odonates22.chez-alice.fr/index.html

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La Flore

En 1897 la Société botanique des Deux Sèvres, effectuait un relevé des plantes rares à Champagné. Ce relevé publié dans leur bulletin n’avait été possible qu’avec l’implication de trois érudits de notre Commune ; Mr Eugène Parhazard (1833 - 1899) instituteur officier d’académie à Champagné, Mr Baudin et Mme Guitteau.
Ce relevé comportait des espèces que nous retrouvons aujourd’hui ; d’autres semblent ne pas avoir été revues comme l’orchidée EPIPACTIS RUBRA. Cependant des espèces présentes aujourd’hui n’apparaissent pas dans le bulletin et nous pouvons nous en réjouir.
En fait, la géologie particulière de Champagné-Saint-Hilaire, par la diversité de ses roches (calcaire, quartzique ou granitique) et la composition chimique et organique de ses sols, est la raison des multiples espèces. Par le nombre de plantes classiques que nous trouvons dans ces milieux et par la présence de certaines espèces rares répertoriées, le territoire de Champagné est un exemple.

Texte et photos prises à Champagné de Pierre ROSSIGNOL en 2009

Pour en savoir plus, ouvrez le fichier ci-dessous.

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